La théorie des
Nouvelles Lunes
Astronomie
préhistorique
Par C.L.
Vous vous souvenez tous d’E.L., le “révolutionnaire culturel de la préhistoire” et accessoirement pigiste à forte personnalité pour Solarisine. Il revient vers nous avec sa nouvelle théorie qui permet selon lui d'appréhender la préhistoire d’un oeil neuf. Il s’agit de la théorie des Nouvelles Lunes, non, ce n’est pas de la science-fiction !
Solarisine : C'est quoi la théorie des Nouvelles Lunes ?
E.L. : La théorie des Nouvelles Lunes, consiste tout simplement à penser en terme astronomique de révolution synodique ou de lunaison (NDR : 29,5 jours, correspond à un mois lunaire), chose “difficile” à notre époque sans une remise à niveau, mais allant de soi pour les hommes de l'Âge du Renne, idem pour la période de rut des cervidés que vous connaissez bien sur les routes au Québec.
S : En quoi est-ce révolutionnaire pour appréhender la préhistoire ?
E.L. : Cela prouve que nos ancêtres maîtrisaient le calcul astronomique plus de 10 000 ans avant l'Égypte. Cela change notre perception de la connaissance qu'ils avaient du temps et des cycles naturels et astronomiques. Je m'éloigne ainsi de l'interprétation chamanique et prélogique pure, disons que je rejoins un peu l'ethnologue James George Frazer dans sa conception de la “magie” comme science embryonnaire primordiale et logique élémentaire.
S : Y a t-il un tabou sur la préhistoire en France ?
E.L. : Il semblerait, vu la réaction de certaines personnes. Mais comme je dois être un peu magdalénien dans l'âme, je dois l'occulter naturellement. (rires)
S : Vous avez eu des démêlés avec le CNRS semble t-il ?
E.L. : Oui, on peut dire ça, notamment avec une personne qui s'autoproclame prétentieusement “paléographe” suite à un diplôme accidentel et improbable de l'École des chartes et qui affichait à une époque récente son visage sur toutes les pages Wikipédia. Pour ce genre de personne, je cumule les tares, je suis “provincial”, j'ai travaillé pour payer mes études, je viens de l'Université et je considère le CNRS comme une niche de fonctionnaires de la pensée et de fils à papa en villégiature (exception faite pour les archéologues, qui travaillent vraiment sur le terrain), voire maintenant pire, comme des clercs pratiquant la censure et la rétention d'information en petit comité. J'ai résumé la malveillance dont j'ai fait l'objet parfaitement sur mon blog. En terme de préhistoire les véritables avancées et découvertes sont majoritairement le fait d'érudits et d'amateurs au sens positif, je ne déroge pas à cette règle quasi-cosmique. Je suis le cauchemar incarné de l'École des chartes et du CNRS, un chercheur qui trouve ! (rires)
S : Qu'en est t-il à présent ?
E.L. : Ils n'osent plus communiquer directement, ils consultent mon site en catimini et parfois m'envoient un message anonyme pour savoir le fond de ma pensée sur Wikipédia. Je crains de ne pouvoir le livrer ici, mais tout est visible sur mon blog. Je pense qu'ils sont impressionnés par ma fréquence de production, ma cohérence et l'application concrète de ma théorie à de nombreux sites préhistoriques. Ils comprennent que j'ai raison et que leur manège va finir par se voir car j'ai de la mémoire.
S : Comment aborder les représentations graphiques de la préhistoire ?
E.L. : Tout d'abord lire le bouquin de Norbert Aujoulat (NDR : Lascaux, le geste, l'espace et le temps), véritable bouffée d'oxygène intellectuel, et puis, bien entendu, lire mon déchiffrage de la baguette d'Arudy, ma Pierre de Rosette, celui de Lascaux et mes carnets de recherches ! (rires)
S : Avez-vous eu des échos positifs ou négatifs sur vos déchiffrages ?
E.L. : Oui, positifs, notamment de profs de maths et d’ingénieurs, ce qui ne m'a qu'à moitié étonné - le déchiffrage de la baguette d'Arudy étant assez complexe dans la forme malgré mes efforts de vulgarisation -, d'un aimable professeur émérite et de non moins aimables amateurs d’art et de culture chevronnés ou d'anonymes sur mon blog. La cabale Wikipédia-CNRS m'a un peu déstabilisé, mais cela m'a permis de blinder ma théorie, il ne m'ont d'ailleurs pas attaqué sur le fond mais sur la forme, ils ne me pardonnent pas d'être passé par voie de presse pour annoncer ma découverte, secteur qu'ils ne contrôlent pas comme Wikipédia. Une amie s'est déjà faite voler son sujet de thèse universitaire en sciences humaines par une personne du sérail, je sais comment ils fonctionnent, j'en parle d'ailleurs dans mon déchiffrage de la baguette d'Arudy. Je dois être visionnaire (rires). (CF : Solarisine Février 2012).
S : Vous avez l'air bien sérieux sur la photo que vous nous avez transmis, ce n'est pourtant pas votre habitude de soigner ainsi votre image ?
E.L. : Je ne sais pas comment je dois le prendre, mais j'ai essayé de dépasser ce principe naturel qui veut que tous les palethnologues aient des pull-overs ringards au moment du flash. De nombreuses remarques, dont les vôtres, suite à un précédent article de la République des Pyrénées m'y ont aussi un peu poussé, je dois l'avouer. (rires)
S : Quel avenir pour votre théorie ?
E.L. : Un champ ethnographique et ethnologique énorme s'ouvre sur toute la période. Grâce à Internet je vais pouvoir me mettre au boulot sans filtre avant de passer à une rédaction plus universitaire. Le sujet est vaste et je pense que la nouvelle génération d'ethnologues est plus à même de poursuivre la culture sur les terres que j'ai défriché.
S : C'est quoi votre prochaine étape de “révolutionnaire culturel” ?
E.L. : La prochaine étape est de prouver que le terme “préhistoire” est galvaudé en France, des traces d'écritures sont évidentes, n'importe quel dilettante en la matière le sait en farfouillant sur la merveilleuse base de donnée Persée. J'en suis d'ailleurs l'ardent défenseur face à des projets aussi intellectuellement catastrophique que Wikipédia, malheureusement soutenu par des personnes morales du CNRS...
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