jeudi 31 mai 2012

LES CERCLES D’OSSAU. LA PIERRE SOLSTICIALE DU PLATEAU DU BENOU. CARNETS DE RECHERCHE JUIN 2012.

LES CERCLES D’OSSAU.

LA PIERRE SOLSTICIALE DU PLATEAU DU BENOU.

CARNETS DE RECHERCHE JUIN 2012.


E.L. Ethnologue. Photographe.

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Carnets de recherche numéro 10



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LE MÉGALITHISME EST NÉ A LASCAUX. COMPILATION DES CARNETS DE RECHERCHE. MARS A JUIN 2012

LE MÉGALITHISME EST NÉ A LASCAUX. .

COMPILATION DES CARNETS DE RECHERCHE.

MARS A JUIN 2012.


E.L. Ethnologue. Photographe.

Mise en page : Le Webmaster




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mardi 29 mai 2012

LE MEGALITHISME EST NE A LASCAUX

LE MEGALITHISME EST NE A LASCAUX


PAR E.L.


EN LIGNE EN JUIN...



Lien de secours (Viméo)
Présentation de l'auteur

E.L. est un ethnologue français et un chercheur indépendant qui utilise les technologies de la communication et de l'information modernes afin de diffuser et vulgariser son travail.

En 2005, il est l'auteur d'une étude universitaire sur l'ethnologie culturelle des pratiques artistiques amateurs contemporaines, leurs manifestations urbaines et les politiques les accompagnant.

Il s'intéresse aussi à l'ethnologie culturelle en zone de montagne (France, Canada, Bulgarie), à l'histoire de la pensée, il travaille également dans le domaine des religions comparées, de la philosophie antique ou de la psychologie analytique.

Il diffuse en 2011 des carnets de recherche sur son terroir où il étudie des monuments mégalithiques de l'âge des métaux à travers la notion de géographie sacrée dans les Pyrénées et notamment en Vallée d'Ossau.

Il est l'auteur d'une analyse sur la baguette préhistorique d'Arudy (Sud-Ouest de la France), une baguette datant du magdalénien (17 000 à 9 000 avant notre ère ) retrouvée dans une grotte préhistorique par l'archéologue Édouard Piette. Il en propose un décryptage en ligne en février 2012, ainsi qu'une vidéo sur son site Internet. Sa théorie est que la baguette est le premier calendrier luni-solaire perpétuel et qu'il possède deux sens de lecture représentant un cycle solaire et lunaire infini, les symboles de la baguette ayant une valeur numérique et temporelle. Pour lui, la baguette fait aussi office d'éphéméride et met en avant une forme d'arithmétique.

En mars 2012, il déchiffre un calendrier lunaire sur une peinture pariétale de la grotte de Lascaux. Suivent ensuite de nouveaux calendriers et en avril 2012 après avoir publié ses recherches en ligne, il affirme qu'il faut concevoir Lascaux comme un gigantesque calendrier lunaire. Il est actuellement le seul à défendre cette théorie de "calendrier magdalénien", véritable révolution scientifique.

Il développe ainsi sa théorie des Nouvelles Lunes (lunaisons, mois lunaires, révolutions synodiques) et affirme qu'elle permet d'expliquer de nombreuses peintures et gravures pariétales (Vénus à la Corne, L'abri du poisson, La grotte de la forêt, etc.) ainsi que des gravures mobilières et de donner un sens nouveau à l'appréhension de l'art de l'Âge du Renne ( 35 000 ans à 10 000 ans avant notre ère). Il prend ainsi ses distances avec les interprétations purement chamaniques et prélogiques antérieures.

En mai 2012, il affirme qu'il faut comprendre le symbole quadrangulaire du diverticule axial de Lascaux comme un monolithe symbolisant le chiffre réel transcendant Pi ainsi qu'un calcul sur base de double triangle à base pythagoricienne. Les peintures du diverticule axial symboliseraient une équation, tandis que le diptyque des vaches le précédant s'articulerait autour d'un symbole représentant un mégalithe. Les points peints ainsi que les figures animales indiqueraient les différentes positions de la Lune et du Soleil aux positions solsticiales.

L'ÉQUATION LASCAUX : CALCULS VISUELS (28 mai 2012)

L'ÉQUATION LASCAUX : CALCULS VISUELS (28 mai 2012)

E.L. Ethnologue. Photographe.

Calculs visuels. Mai 2012.

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Comme le principe de ce blog de vulgarisation est "un bon schéma vaut mieux qu'un long discours", à vous de juger.

N.B. : Étant donné que je ne suis pas prêt d'avoir accès au calculateur du CNRS, en tant que tricard numéro 1, commençons par cette étape ethnographique essentielle, qui consiste à considérer les "monolithes de Lascaux" comme les monolithes de Lascaux.

La direction des recherches des futurs étudiants sera plus fructueuse et peut-être que l'évidence sera moins facile à nier, ou sautera au yeux de nos paléo-clercs à 5 000 boules par mois.

Évidement si une âme charitable ayant accès aux sièges en cuir du calculateur astronomique du CNRS peut m'indiquer si un évènement astronomique remarquable a pu avoir lieu - je ne parle pas d'une Vache Cosmique volante évidement - au "solutréo-magdalénien" en période solsticiale, merci d'avance.

E.L



Lascaux : diverticule axial, trilithe à linteau, monolithe, Vache Cosmique

LASCAUX : DIVERTICULE AXIAL, TRILITHE A LINTEAU

E.L. Ethnologue. Photographe.

Essai visuel. Mai 2012.


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La théorie des "mégalithes" de Lascaux

Si les hommes de Lascaux connaissaient Pi et le temps d'une révolution sidérale en plus d'une révolution synodique lunaire (voir mon carnet de recherche "Nouvelles perspectives mathématiques du diverticule axial"), il est probable qu'ils aient pu calculer les positions stellaires par parallaxe à partir d'un point fixe - un monolithe par exemple - et cela à partir de simples observations poussées, mises en calcul et reproduites dans la grotte.

Par exemple, la notation par points pour symboliser une révolution synodique indique une maitrise parfaite du sujet et de sa simplification.

Dans ce cas la théorie de Marcel Baudouin peinture pariétale = représentation des constellations s'avererait largement probable.

Les "mégalithes" - que je considère comme tels, meme si je suis le seul actuellement - sur les schémas, pourraient représenter le réel transcendant Pi en valeurs-symboles.

Il s'agirait donc d'une "équation" avec sa démonstration visuelle concrète.

Si on transpose le schéma de Gerald S. Hawkins (Stonehenge decoded) sur le dyptique des deux vaches en partant du principe que le centre est le mégalithe à 3 colonnes et que les 4 gros points en bas à gauche représentent les Solstices d'hiver à différentes pèriodes ainsi que les deux points à gauche du mégalithe représentent l'axe de la Lune au moment du Solstice d'hiver, on obtient une figure convaincante.

Cette observation simple, que je n'ai encore lu nulle part (!), risque de faire couler beaucoup  (de jets) d'encre, je rappellerai à mes lecteurs, avant que les coups ne pleuvent, le cas du "quqdrilatère" de Crucuno, qui par ses caractéristiques métriques et astronomiques a troublé beaucoup d'observateurs.

Il s'agit d'un rectangle matérialisé par des pierres dressées dont les côtés sont orientés sur les points cardinaux et les diagonales sur les levers du Soleil aux Solstice d'été et d'hiver. Deux côtés consécutifs et la diagonale sont dans le rapport 3-4-5 ( triangle pythagoricien). (Voir mes carnets de recherches précédent).

Vous l'aurez compris, ma théorie est que les hommes de Lascaux connaissaient déjà le calcul astral calendaire que l'on a coutume de faire remonter au néolithique (voir mon carnet de recherche "Stonehenge decoded").

De plus, je pense qu'il s'agit d'un cycle de 4 ou 3 ans représenté et mis en "équation" dans le diverticule axial (voir mon carnet de recherche "Nouvelles perspectives mathématiques du diverticule axial" et son addendum).

E.L., le défricheur du temps.






LASCAUX : LA THEORIE DES MEGALITHES

LASCAUX : LA THEORIE DES MEGALITHES

E.L. Ethnologue. Photographe.


Essai visuel. Mai 2012.

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"Ceci est un monolithe." E.L.

"Ceci est un mégalithe." E.L.

samedi 26 mai 2012

vendredi 25 mai 2012

NOUVELLES PERSPECTIVES MATHÉMATIQUES DU DIVERTICULE AXIAL. ADDENDUM DU 25 MAI 2012.

DÉCHIFFRAGE DU CALENDRIER LUNAIRE DE LASCAUX.

NOUVELLES PERSPECTIVES MATHÉMATIQUES DU DIVERTICULE AXIAL.

ADDENDUM DU 25 MAI 2012.

E.L. Ethnologue. Photographe.

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Carnets de recherche numéro 09 (addendum)


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Si une année lunaire = 12 x 29,5 = 354 jours

Si on multiplie la révolution sidérale de la Lune par 13 :

13 x 27 = 351 (J'enlève les 7h, 43 min pour simplifier)

on à 3 jours de différence = 354 - 351 = 3

3 x 13 = 39

C'est à dire 3 cycles de 13 ! (Cf)
Encore un cycle dans le cycle de ce qu'il convient d'appeller : l'Equation Lascaux.

Autres remarques :

Dans le cas où le symbole du Solstice d'été (marqué à la 33ème Nouvelle Lune) soit qussi un multiplicateur de "décimale" s'ajoutant à 27, on aurait :
6 x 7 = 42 donc 27, 42

Donc si une année lunaire = 12 x 29,5 = 354 jours

Et

27,42 x 13 = 356, 46

On a 2,46 jours de différence (356, 46 - 354 = 2,46)

Et 2,46 x 13 = 31, 98, soit quasiment 32

Et en regardant mon carnet de recherche du 23 mai 2012, on s'apperçoit que le Solstice d'été est indiqué sous la 33ème Nouvelle Lune (sous les pattes du Cerf.)

E.L., le défricheur du temps.




jeudi 24 mai 2012

NOUVELLES PERSPECTIVES MATHÉMATIQUES DU DIVERTICULE AXIAL. CARNETS DE RECHERCHE 23 MAI 2012.


DÉCHIFFRAGE DU CALENDRIER LUNAIRE DE LASCAUX.

NOUVELLES PERSPECTIVES MATHÉMATIQUES DU DIVERTICULE AXIAL.

CARNETS DE RECHERCHE 23 MAI 2012.


E.L. Ethnologue. Photographe.

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Carnets de recherche numéro 09


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Nouvelles perspectives mathématiques du diverticule axial de Lascaux

Si la théorie des Nouvelles Lunes est une bombe, ce nouveau carnet de recherche en est une nucléaire. À l'avant-garde de la paléoastronomie.

Lascaux doit être en effet envisagé comme un calendrier lunaire et un calculateur astronomique d'un type "nouveau".

Ethnologiquement vôtre.

E.L.

Remarques :

Ce carnet de recherche est mathématiquement extrêmement troublant pour votre serviteur :

Il fait apparaître le "chiffre 13" trois fois ; on sait que le 13 est symbolisé par des stries sur la Vénus à la Corne (Cf ma théorie des nouvelles lunes) Et qu'il signifie le nouveau cycle annonçant le nouveau Soleil (Cf mon déchiffrage de la baguette d'Arudy).

La frise entière en symbolisant parfaitement les révolutions synodiques et les solstices d'hiver - ainsi qu'un solstice d'été à la 33ème nouvelle lune - fait apparaître un cycle de 3 années lunaire + 1 lune. C'est à dire 39 + 1, soit (13 X 3) + 1, soit 40.

Chose plus troublante l'accentuation du point de la 27ème Nouvelle lune après le cheval chinois, sachant qu'un révolution sidérale lunaire dure environ 27 jours (!).

Que peut signifier le signe quadrangulaire ? Le Solstice d'hiver ? Pourquoi n'est-t-il pas signifié comme les autres Soltices d'hiver ?

Autres calculs troublants :

40 - 13 = 27 (soit le nombre de jours d'une Révolution sidérale lunaire !)

Que signifie se signe quadrangulaire sachant qu'il s'ajoute à 40 nouvelle lunes et 41 : 13 nous donne un chiffre très proche de pi !

soit 41 : 13 = 3,1538 sachant que Pi = 3,1416

3,1416 X 13 = 40, 8408

40 : 3,1416 = 12, 732

Mon interprétation qui va définitivement me faire condamner par l'intelligentsia du CNRS et/ou me faire obtenir le prix Nobel à titre posthume est que le diverticule axial représente une équation à une inconnue d'une forme "nouvelle" tentant de résumer plusieurs cycles dans les cycles, une sorte de théorie de la relativité avec une équation de valeurs-symboles comme pour la baguette d'Arudy.

C'est un message, une prière à la déesse-mère , une école de pensée, la genèse du monde, je n'en sais rien encore, je n'ai pas les clefs pour le définir. Il faut surement chercher du côté de l'ethnologue Frazer, tant ce chamanisme apparaît, suite à mon déchiffrage comme un calcul d'une intelligence supérieure.

E.L.


































mardi 22 mai 2012

LA THEORIE DES NOUVELLES LUNES. CARNETS DE RECHERCHE MAI 2012.

LA THEORIE DES NOUVELLES LUNES.

CARNETS DE RECHERCHE MAI 2012.


E.L. Ethnologue. Photographe.

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Carnets de recherche numéro 08

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Réponses aux commentaires


Suite à l'attaque wikipédia-CNRS j'ai décidé de ne plus publier de commentaires anonymes, les commentaires publiés le seront à la condition que la personne me l'indique dans le corps du message.

Je réponds ici brièvement, à la volée, à l'essentiel de quelques commentaires avec beaucoup de retard, veuillez m'en excuser, idem pour ceux que j'oublie, je vous répondrai par mail.

- Connaissez vous la théorie de Chantal Jègues-Wolkiewiez et qu'en pensez-vous ?

Tout d'abord, il ne s'agit pas de sa théorie mais celle de Marcel Baudouin (Cf). Ensuite je n'y adhère pas, même si j'admire sa liberté d'esprit et son travail de compilation de l'orientation des grottes préhistoriques sur notre territoire.

Je trouve la théorie - peintures pariétales = représentation des constellations - intéressante mais trop flou et improuvable en l'état actuel, hélas. Norbert Aujoulat, que je cite souvent ici, semble y trouver un intérêt lui aussi (Cf), du moins il n'y est pas imperméable. D'ailleurs c'est proprement hallucinant qu'il n'apparaisse pas dans le reportage.

Je suis sceptique, mais si j'étais parano, je dirais que le CNRS à répondu positivement au reportage d'Arte pour mieux pouvoir démonter la théorie aisément par un clerc du CNRS à la fin du documentaire. En effet la théorie Baudouin-Wauquiez est trop flottante. Il est facile de faire passer la personne qui la soutien pour un hurluberlu ou un doux dingue. À mon souvenir le crétin (anonyme évidement) qui a rédigé la page wikipédia de Marcel Baudouin ne s'en prive pas, c'est l'éternelle vengeance des médiocres devant le génie qu'ils ne comprennent pas et jalousent.

Moi, par contre c'est du lourd, certes plus terre à terre, mais c'est chiffré et il n'y a pas besoin d'un calculateur astronomique pour le comprendre, la théorie des Nouvelle Lunes, c'est simple, il suffit de compter jusqu'à 13 :

1 point (marque) = 1 lune = 29,5 jours

13 lunes = 1 année solaire entre deux solstices d'hiver

Il suffit de compter jusqu'à 13, ce qu'apparemment notre matheux-moraliste pourfendeur du « maljournalisme », j'ai nommé David Monniaux (wikipédia-CNRS) n'est pas parvenu à faire dans sa petite bafouille visant à ma disgrâce.

D'ailleurs je n'ai pas droit à un reportage d'Arte, ni une rencontre chaleureuse avec le paléo-clerc de service du CNRS sur son divan. Pour moi, c'est l'inquisition direct ! C'est bon signe !

Notez bien que si vous avez le malheur de prouver concrètement que vos ancêtres avaient des compétences évoluées en astronomie le CNRS oeuvrera directement pour votre extermination sociale et économique.

Je persiste et je signe : la théorie des Nouvelles Lunes par E.L.


« Je subis actuellement les mêmes attaques dont a été victime Louis Lartet qui reconnut des traces funéraire en Dordogne chez l'homme du paléolithique (Cro-Magnon) en 1868. Cent ans plus tard, tout le monde s'accordait pour lui donner raison. »


C'est un peu le temps d'évolution du clergé actuel au CNRS, on a tout de même gagné quelques centaines d'années depuis Galilée.

- Pourquoi en avez-vous autant contre le CNRS ?

Tout d'abord, si vous l'avez pris personnellement, désolé. Je n'appartiens pas à ce monde que vous tentez d'intégrer et vous n'y êtes pour rien, rassurez-vous.

Mais que les choses soient claires entre nous, comme tous les bourgeois installés, plon plon, la journée d'un pontife du CNRS labellisé sciences humaines se résume pour 90 % à conserver sa rente à vie – gestion de carrière - en écrasant ce qui pourrait lui nuire et à piller ses étudiants-chercheurs-larbins, on appelle cela un directeur de recherche. Les 10% restant servent à poser les RTT, à chercher des financements pour un colloque-agapes sur la Côte d'Azur, aller chercher un café à la machine, chatter sur wikipédia et autres repères de vicieux. Vous n'allez pas tarder à le découvrir. Bonne chance si vous avez le profil !

- Qu'entendez-vous par ethnologue ?

Je ne suis pas certain du côté désintéressé de votre question, mais si vous voulez une définition de l'ethnologie, j'en livre une dans mon déchiffrage de la baguette d'Arudy.

Si je n'avais pas choisi l'ethnologie j'aurais sûrement fait vétérinaire, j'aurais certainement gagné beaucoup plus d'argent – plus que rien, ce n'est pas difficile - et croisé moins de cons.

Par exemple je ne pense pas qu'on puisse aborder l'art magdalénien sans avoir jamais trait une vache, planté un arbre, savoir reconnaitre un pelage d'hiver de cheval et un cerf en rut (on dit éthologie chez les savants et les prudes). Cela ne s'apprend pas à l'École des chartes. Je me prépare d'ailleurs à travailler bénévolement en Europe du Nord dans une ferme d'élevage de Rennes.

Je ne cherche pas la carrière d'un rond de cuir, je suis un chercheur de terrain et accessoirement j'ai déchiffré les deux premiers calendriers de l'humanité et vous ?


- Avez-vous de lien de parenté avec l'homme politique ?

Pas que je sache. Larrouturou est un nom toponymique qui a beaucoup essaimé.

- Je m'appelle moi aussi Larrouturou...

Félicitation, c'est un nom magnifique, si vous trouvez un lien sur votre arbre généalogique merci de me tenir au courant.

- Vous n'avez pas compris / vous vous méprenez / vous vous trompez / sur wikipédia :

Non. La réponse est ici.

- Quel logiciel d'astronomie utilisez-vous pour vos vidéos ?

J'utilise les gratuiciels Celestia et Stellarium, à télécharger d'urgence camarade.

- Votre blog n'est plus dédié au plateau du Bénou ?

Si, cher lecteur, mais comme pour Stonehenge, j'essaie de répondre à ce sarcasme des détracteurs des calculs de Gerald Hawkins (Stonehenge decoded) qui revient sans cesse et est devenu la marque des faibles d'esprit qui ne comprennent rien à l'archéoastronomie ou paléoastronomie :

« Cela supposait des connaissances astronomiques extraordinaires ! Ce sont des Einstein de la préhistoire ! »

Je pense que l'ethnologie et l'ethnographie avaient leur mot à dire à travers moi, si vous me pardonnez ce trait d'immodestie :

«  Les hommes de l'Âge du Renne maitrisant déjà le calcul des révolutions synodiques au magdalénien (Cf), rien d'exceptionnel à ce que quelques milliers d'années plus tard les cromlechs du plateau du Bénou soient envisagés comme un calculateur astral, idem pour Stonehenge. ».

J'avais fait une vidéo expliquant mon itinéraire intellectuel. Je travaille sur la notion d'héritage culturel. Vous savez, de la grotte d'Espalungue (massif du Larroun) où a été retrouvé la baguette d'Arudy, jusqu'au Cromlechs du Bénou, il y a 2 km en ligne droite, je n'ai pas eu à marcher beaucoup.

Vous pouvez me citer.

Amicalement.


- Pourquoi ne pas soutenir une thèse ?

Merci de trouver un intérêt à mes recherches.

J'ai déjà fait branleur de plume en vue d'obtenir un beau diplôme, ça m'est passé. Maintenant je fais de la pure recherche désintéressée indépendante. J'ai délimité ma zone d'autonomie et je travaille dessus. J'accepte les critiques constructives mais pas les coups bas et la malveillance.

Et puis honnêtement, cela sert à quoi de pondre une thèse pour un érudit local en damnatio memoriae par les paléo-rentiers du CNRS ?

La France est une société de statuts et de pistons en voie d'argentinisation, je n'y ai plus ma place comme la plupart des post-universitaires boursiers en sciences humaines de ma génération. Le sociologue Louis Chauvel en parle mieux que moi, le contrat social est brisé. Nous avons les plus sinistres crétins aux manettes de la cooptation, Paul-le-Poulpe a remplacé la Vénus à la Corne et il est béni par le conservateur de la bibliothèque Descartes-CNRS, qui cédant au néant de sa fonction, envoie ses lieutenants ultra-gauchistes de salon casser du chercheur indépendant en s'en vantant sur son tweeter... Vous voulez réellement que j'essaye de gagner le respect de cette « élite » ? Plutôt crever !

De plus, vu d'en haut, en ethnologie culturelle, j'ai toujours travaillé sur les « marges », les « marginaux sécants » comme on dit chez les sociologues, les « érudits locaux» comme on dit avec dédain au CNRS, sur les « avant-gardes » comme on dit en histoire de l'art, bref, sur la revanche des « structures » sur les « systèmes », les premières tentant de se débarrasser des conditions d'aliénation des derniers. Par le gai savoir je poursuis mon chemin tout seul comme un grand. À un moment il faut pouvoir regarder en face l'enfant que l'on était sans qu'il n'ait trop honte.

- Y a-t-il une version imprimable de vos recherches ?

Non, pas pour l'instant, c'est un « work in progress », pas un produit fini en l'état actuel, mais un compendium de mes recherches imprimable – gratuit, bien entendu, comme toutes mes recherches - est disponible pour les étudiants, sur demande.

Un érudit local qui fait beaucoup de fautes d'orthographes....

Certes, les carnets de Rousseau en sont truffés aussi, cela ne l'a pas empêché de faire passer son message aux générations suivantes et d'être étudié au BAC. Je me fais d'ailleurs un plaisir énorme à utiliser les « ça », les « c'est », les « que » verboten chez les profs.

Ça me fait plaisir, vous pouvez pas savoir, un véritable yoga verbal.

Le message est principalement visuel et mathématique, mais si vous vous voulez être mon correcteur, c'est avec plaisir, je déteste me relire.


Merci à tous.

Qu'Abellion vous accompagne.

E.L


samedi 19 mai 2012

La théorie des Nouvelles Lunes : Astronomie préhistorique




La théorie des


Nouvelles Lunes


Astronomie 


préhistorique

 
Par C.L.


Vous vous souvenez tous d’E.L., le “révolutionnaire culturel de la préhistoire” et accessoirement pigiste à forte personnalité pour Solarisine. Il revient vers nous avec sa nouvelle théorie qui permet selon lui d'appréhender la préhistoire d’un oeil neuf. Il s’agit de la théorie des Nouvelles Lunes, non, ce n’est pas de la science-fiction !

Solarisine : C'est quoi la théorie des Nouvelles Lunes ?
E.L. : La théorie des Nouvelles Lunes, consiste tout simplement à penser en terme astronomique de révolution synodique ou de lunaison (NDR : 29,5 jours, correspond à un mois lunaire), chose “difficile” à notre époque sans une remise à niveau, mais allant de soi pour les hommes de l'Âge du Renne, idem pour la période de rut des cervidés que vous connaissez bien sur les routes au Québec.

S : En quoi est-ce révolutionnaire pour appréhender la préhistoire ?

E.L. : Cela prouve que nos ancêtres maîtrisaient le calcul astronomique plus de 10 000 ans avant l'Égypte. Cela change notre perception de la connaissance qu'ils avaient du temps et des cycles naturels et astronomiques. Je m'éloigne ainsi de l'interprétation chamanique et prélogique pure, disons que je rejoins un peu l'ethnologue James George Frazer dans sa conception de la “magie” comme science embryonnaire primordiale et logique élémentaire.

S : Y a t-il un tabou sur la préhistoire en France ?

E.L. : Il semblerait, vu la réaction de certaines personnes. Mais comme je dois être un peu magdalénien dans l'âme, je dois l'occulter naturellement. (rires)

S : Vous avez eu des démêlés avec le CNRS semble t-il ?

E.L. : Oui, on peut dire ça, notamment avec une personne qui s'autoproclame prétentieusement  “paléographe” suite à un diplôme accidentel et improbable de l'École des chartes et qui affichait à une époque récente son visage sur toutes les pages Wikipédia. Pour ce genre de personne, je cumule les tares, je suis “provincial”, j'ai travaillé pour payer mes études, je viens de l'Université et je considère le CNRS comme une niche de fonctionnaires de la pensée et de fils à papa en villégiature (exception faite pour les archéologues, qui travaillent vraiment sur le terrain), voire maintenant pire, comme des clercs pratiquant la censure et la rétention d'information en petit comité. J'ai résumé la malveillance dont j'ai fait l'objet parfaitement sur mon blog. En terme de préhistoire les véritables avancées et découvertes sont majoritairement le fait d'érudits et d'amateurs au sens positif, je ne déroge pas à cette règle quasi-cosmique. Je suis le cauchemar incarné de l'École des chartes et du CNRS, un chercheur qui trouve ! (rires)

S : Qu'en est t-il à présent ?

E.L. : Ils n'osent plus communiquer directement, ils consultent mon site en catimini et parfois m'envoient un message anonyme pour savoir le fond de ma pensée sur Wikipédia. Je crains de ne pouvoir le livrer ici, mais tout est visible sur mon blog. Je pense qu'ils sont impressionnés par ma fréquence de production, ma cohérence et l'application concrète de ma théorie à de nombreux sites préhistoriques. Ils comprennent que j'ai raison et que leur manège va finir par se voir car j'ai de la mémoire.

S : Comment aborder les représentations graphiques de la préhistoire ?

E.L. : Tout d'abord lire le bouquin de Norbert Aujoulat (NDR : Lascaux, le geste, l'espace et le temps), véritable bouffée d'oxygène intellectuel, et puis, bien entendu, lire mon déchiffrage de la baguette d'Arudy, ma Pierre de Rosette, celui de Lascaux et mes carnets de recherches ! (rires)

S : Avez-vous eu des échos positifs ou négatifs sur vos déchiffrages ?

E.L. : Oui, positifs, notamment de profs de maths et d’ingénieurs, ce qui ne m'a qu'à moitié étonné - le déchiffrage de la baguette d'Arudy étant assez complexe dans la forme malgré mes efforts de vulgarisation -, d'un aimable professeur émérite et de non moins aimables amateurs d’art et de culture chevronnés ou d'anonymes sur mon blog. La cabale Wikipédia-CNRS m'a un peu déstabilisé, mais cela m'a permis de blinder ma théorie, il ne m'ont d'ailleurs pas attaqué sur le fond mais sur la forme, ils ne me pardonnent pas d'être passé par voie de presse pour annoncer ma découverte, secteur qu'ils ne contrôlent pas comme Wikipédia. Une amie s'est déjà faite voler son sujet de thèse universitaire en sciences humaines par une personne du sérail, je sais comment ils fonctionnent, j'en parle d'ailleurs dans mon déchiffrage de la baguette d'Arudy. Je dois être visionnaire (rires). (CF : Solarisine Février 2012).

S : Vous avez l'air bien sérieux sur la photo que vous nous avez transmis, ce n'est pourtant pas votre habitude de soigner ainsi votre image ?

E.L. : Je ne sais pas comment je dois le prendre, mais j'ai essayé de dépasser ce principe naturel qui veut que tous les palethnologues aient des pull-overs ringards au moment du flash. De nombreuses remarques, dont les vôtres, suite à un précédent article de la République des Pyrénées m'y ont aussi un peu poussé, je dois l'avouer. (rires)

S : Quel avenir pour votre théorie ?

E.L. : Un champ ethnographique et ethnologique énorme s'ouvre sur toute la période. Grâce à Internet je vais pouvoir me mettre au boulot sans filtre avant de passer à une rédaction plus universitaire. Le sujet est vaste et je pense que la nouvelle génération d'ethnologues est plus à même de poursuivre la culture sur les terres que j'ai défriché.

S : C'est quoi votre prochaine étape de “révolutionnaire culturel” ?

E.L. : La prochaine étape est de prouver que le terme “préhistoire” est galvaudé en France, des traces d'écritures sont évidentes, n'importe quel dilettante en la matière le sait en farfouillant sur la merveilleuse base de donnée Persée. J'en suis d'ailleurs l'ardent défenseur face à des projets aussi intellectuellement catastrophique que Wikipédia, malheureusement soutenu par des personnes morales du CNRS...

Montréal, 2012.

Transcription de l'article original.

vendredi 18 mai 2012

La théorie des Nouvelles Lunes


La théorie des Nouvelles Lunes

Ma théorie qu'il convient d'appeler à présent : la théorie des Nouvelles Lunes (lunaisons, mois lunaires, révolutions synodiques), représentées par des « points », des « marques » ou des valeurs-symboles, que j'ai mise concrètement en application dans mon déchiffrage de Lascaux, ouvre de nouvelles perspectives à l'appréhension de l'art de l'Âge du Renne et sa réelle signification.

« La première civilisation véritable de l'Europe date de l'Age du Renne. Pendant un période d'environ vint-cinq millénaires, de 35000 ans à 10 000 ans avant J-C., des tribus puissantes d'hommes physiquement semblables à nous l'ont largement occupée. » (Denise de Sonneville-Bordes, La préhistoire moderne)

Les tenants d'un « prélogisme » - dont je ne fais pas partie - ne manqueront pas d'être déroutés, les égyptomaniaques - dont je fais encore moins partie - encore plus, par les conceptions astronomiques, du temps et sa mesure qu'évoquent les valeurs-symboles que j'ai notamment déchiffré sur la baguette d'Arudy (Pierre de Rosette de la préhistoire) et que l'on peut mettre en perspective avec les recherches graphiques de Norbert Aujoulat à Lascaux.

Mais ne nous gargarisons pas de cette nouvelle lecture révolutionnaire de l'art pariétal et mobilier mettant en lumière les calendriers de l'Âge du Renne et continuons à avancer, pendant que le « paléographe » autoproclamé du CNRS tente de me mettre des bâtons dans les roues en faisant de la rétention d'information la nouvelle norme pseudo-scientifique en vogue en France, au lieu d'avoir le courage intellectuel de faire amende honorable et de s'excuser publiquement.

Voici donc de nouveaux exemples applicables à ma théorie des Nouvelles Lunes - et ils sont loin d'être les seuls chers confrères ethnographes et étudiants en recherche de sujets novateurs, en tant qu'unique spécialiste des calendriers préhistoriques, je me sens actuellement un peu seul, la nouvelle ethnologie est en manque de cerveaux bien irrigués ayant des notions claires des cycles naturels et astronomiques- :

La grotte de la Forêt à Tursac, Dordogne, sud-ouest de la France.


Le cerf gravé sur une chape d'argile durcie brame, il est en rut. À noter : la belle perspective naturelle et le détail du dessin. Sur son corps neuf symboles de Nouvelles Lunes apparaissent comme pour mon déchiffrage de Lascaux et la frise des Petits Cerfs.


Bâton orné provenant d'un des abris magdaléniens de Veyrier (Haute-Savoie) près de la frontière Suisse.



Font de Gaume, Reines affrontés polychromes







































L'Abri du Poisson

Un saumon plein et sept marques visibles (7 Nouvelles Lunes) annonçant la période de reproduction (les saumons rejoignent l'eau douce l'été pour se reproduire). À noter : à la veille de la première guerre mondiale, l'antiquaire O. Hauser avait tenté de l'enlever de la paroi pour le vendre à l'étranger.

Pour finir la merveilleuse Vénus à la corne, qui comme son nom l'indique porte une corne de bovidé dans sa main droite – marquées de treize incisions -, sans qu'aucun de nos grand clercs « paléographes » du CNRS et de l'École des chartes ne fassent le parallèle avec le renouveau du cycle solaire à la 13ème Nouvelle Lune, comme je l'ai déjà expliqué en vidéo pour mon déchiffrage de la baguette d'Arudy.

Pour le symbolisme du bovidé et de la déesse-mère, vous pouvez consulter ma revue de 2011.

Ethnologiquement vôtre.

E.L., le défricheur du temps et l'homme qui a déchiffré la baguette d'Arudy.










Présentation de l'auteur :

E.L. est un ethnologue français et un chercheur indépendant qui utilise les technologies de la communication et de l'information modernes afin de diffuser et vulgariser son travail.
En 2005, il est l'auteur d'une étude universitaire sur l'ethnologie culturelle des pratiques artistiques amateurs contemporaines, leurs manifestations urbaines et les politiques les accompagnant.
Il s'intéresse aussi à l'ethnologie culturelle en zone de montagne (France, Canada, Bulgarie), à l'histoire de la pensée, il travaille également dans le domaine des religions comparées, de la philosophie antique ou de la psychologie analytique.
Il diffuse en 2011 des carnets de recherche sur son terroir où il étudie des monuments mégalithiques de l'âge des métaux à travers la notion de géographie sacrée dans les Pyrénées et notamment en Vallée d'Ossau.
Il est l'auteur d'une analyse sur la baguette préhistorique d'Arudy (Sud-Ouest de la France), une baguette datant du magdalénien (17 000 à 9 000 avant notre ère ) retrouvée dans une grotte préhistorique par l'archéologue Édouard Piette. Il en propose un décryptage en ligne en février 2012, ainsi qu'une vidéo sur son site Internet. Sa théorie est que la baguette est le premier calendrier luni-solaire perpétuel et qu'il possède deux sens de lecture représentant un cycle solaire et lunaire infini, les symboles de la baguette ayant une valeur numérique et temporelle. Pour lui, la baguette fait aussi office d'éphéméride et met en avant une forme d'arithmétique.
En mars 2012, il déchiffre un calendrier lunaire sur une peinture pariétale de la grotte de Lascaux. Suivent ensuite de nouveaux calendriers et en avril 2012 après avoir publié ses recherches en ligne, il affirme qu'il faut concevoir Lascaux comme un gigantesque calendrier lunaire. Il est actuellement le seul à défendre cette théorie de "calendrier magdalénien", véritable révolution scientifique.
Il développe ainsi sa théorie des Nouvelles Lunes (lunaisons, mois lunaires, révolutions synodiques) et affirme qu'elle permet d'expliquer de nombreuses peintures et gravures pariétales (Vénus à la Corne, L'abri du poisson, La grotte de la forêt, etc.) ainsi que des gravures mobilières et de donner un sens nouveau à l'appréhension de l'art de l'Âge du Renne ( 35 000 ans à 10 000 ans avant notre ère). Il prend ainsi ses distances avec les interprétations purement chamaniques et prélogiques antérieures.


mardi 15 mai 2012

LASCAUX DÉCHIFFRÉ. UN GIGANTESQUE CALENDRIER LUNAIRE.

LASCAUX DÉCHIFFRÉ. UN GIGANTESQUE CALENDRIER LUNAIRE.

CARNETS DE RECHERCHE MAI 2012.


E.L. Ethnologue. Photographe.

Mise en page : Le Webmaster

Carnets de recherche numéro 07

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jeudi 10 mai 2012

LES CERCLES D’OSSAU. STONEHENGE GÉOGRAPHIE SACRÉE. CARNETS DE RECHERCHE MAI 2012.

LES CERCLES D’OSSAU

STONEHENGE GÉOGRAPHIE SACRÉE. CARNETS DE RECHERCHE MAI 2012.


E.L. Ethnologue. Photographe.

Mise en page : Le Webmaster

Carnets de recherche numéro 06

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(Perdus suite au piratage de mon ordinateur)

vendredi 4 mai 2012

Décès d'un découvreur de Lascaux

Mon webmestre qui, regarde encore la télé en ce début de troisième millénaire m'annonce le décès d'un des découvreurs de Lascaux qui s'est éteint hier, je lui dédis donc modestement mon déchiffrage de la frise des Petits Cerfs.

Georges Agniel est mort à 88 ans à Nogent sur Seine, dans le Val de Marne.
Le 12 septembre1940, il avait découvert la grotte de Lascaux sur la commune de Montignac en Dordogne en compagnie de 3 copains : Marcel Ravidat, Jacques Marsal tous deux aujourd'hui  décédés et Simon Coencas.

"On a tout de suite compris que c'était une grotte préhistorique. On s'est dit "on le garde pour nous" et c'est ce que l'on a fait pendant une semaine. On y venait tous les jours, on y cassait la croûte et puis on est allé voir notre ancien instituteur, Léon Laval. On lui a tout raconté. Au départ, il n'a pas voulu nous croire. Et puis, on a réussi à le convaincre et il est monté là-haut avec une petite lampe et on est descendu avec lui. Quand il est remonté, tout le pays l'a su" s'est encore souvenu Georges Agniel.

jeudi 3 mai 2012

Lascaux : un gigantesque calendrier lunaire magdalénien

Aujourd'hui j'ai décidé de publier dans le cadre de mon déchiffrage de Lascaux - qui est selon moi, un gigantesque calendrier lunaire magdalénien ingénieux et poétique au même titre que la baguette d'Arudy, en version portative -, mon déchiffrage de la Frise des Petits Cerfs.

J'ai décidé de le mettre en ligne sous forme de message de blog car il fait une synthèse rapide et claire sur les notions à connaître pour aborder ce que je nomme : les calendriers du magdalénien.


Encore une fois ma théorie concernant Lascaux et le Temps, au sujet de la symbolisation des Nouvelles Lunes par des points noirs (arithmétique) se confirme.

Je comptabilise donc 10 points noirs (Nouvelles Lunes) sur cette frise, le Cerf rouge indiqué sur le schéma prend pied entre le huitième et le neuvième.

Allons y pas à pas, si vous avez suivi mes précédentes analyses et ma petite « vidéo pour les nuls », vous savez que la quatrième Nouvelle Lune après le Solstice d'hiver annonce l'Équinoxe de printemps, la septième annonce la redescente du Soleil après le Solstice d'été (point de bascule), la 10ème l'Équinoxe d'automne, et pour le Solstice d'hiver je vous laisse deviner, sachant qu'une année lunaire comporte 13 Nouvelles Lunes.

Nous pouvons donc voir sur cette frise de la paroi de la Salle des Taureaux, que les Petits Cerfs ont des bois magnifiques et le rut est annoncé jusqu'à l'équinoxe d'automne, début de période symbolisé par un trait noir sous les pattes du Cerf.

[Message personnel à Rémi Mathis l'archiviste intriguant qui se rêve « paléographe » sur son Tweeter : si tu ne comprends pas, c'est normal... enfin, non ce n'est pas normal à un tel niveau de "responsabilité intellectuelle", à moins que l'on ait trouvé de nouvelles vertus aux petites mentalités de boutiquier au CNRS.]

Mais pour mes lecteurs intelligents, voici une citation de Norbert Aujoulat :

« L'analyse des indices de saisonnalités permet d'établir que chaque espèces représentées à Lascaux répond à une période bien précise du calendrier. Les chevaux marquent la fin de l'hiver ou le début du printemps, les aurochs le plein été, tandis que les cerfs ont été décrits avec les attributs de l'automne. Cela n'est pas fortuit. Chacune de ces espèces a été représentée à une phase bien particulière du cycle annuel, celle des prémices de l'accouplement. À ce moment-là, ils montrent une très grande activité, qui se traduit par une animation plus importante. Les figures animales de Lascaux, de ce point de vue, contrastent avec celles de nombreux autres sites ornés où les silhouettes présentent un profil beaucoup plus statique. L'iconographie de cette grotte est avant tout une fantastique ode à la vie. » (Lascaux. Le geste, l'espace et le temps, Seuil.)

Merci à Norbert Aujoulat pour ses lumières, son acuité et sa sensibilité, mais j'en profite pour lui répondre ici que la phrase « chaque espèces représentées à Lascaux répond à une période bien précise du calendrier », n'est pas tout à fait exacte, en effet, selon ma théorie, Lascaux est un CALENDRIER, les « espèces » et leur biorythme sont le TEMPS.

Pour conclure, le vulgarisateur que je suis reprend le dessus - on dit médiateur culturel en novlangue -, et tel un personnage de Moebius, je m'interroge : « Le temps est-il vivant ? »

Plus j'avance dans mes recherches ethnologiques sur les hommes du magdalénien et plus je pense que oui, il s'agit de cycles et de renaissance dans leur conception vitaliste.


E.L., le défricheur du temps.

mercredi 2 mai 2012

Théologie poétique et mythe cosmogonique


Afin d'aller dans le sens de mon décryptage de la baguette d'Arudy (premier calendrier luni-solaire de l'humanité, selon votre serviteur) - qui est devenu malgré moi mon bâton de commandement de "révolutionnaire culturel" face aux égyptomaniaques déchainés -, voici un passage sur le mythe cosmogonique et les créatures primordiales de l'Île Nauru en Océanie ainsi que leurs relations avec le Soleil et la Lune :

« Au commencement, il n'y avait que la mer, au dessus de laquelle planait Ancienne-Araignée. Trouvant un jour un tridacne, elle le prit dans ses mains et chercha si cet objet n'avait pas une ouverture qui lui permit de s'y introduire, mais elle n'en trouva pas. Elle le frappa et, comme cela sonnait creux, elle en conclut qu'il devait être vide. En répétant un charme, elle parvint à entrebâiller les valves et s'y glissa. Mais elle ne pouvait rien voir, parce que le Soleil et la Lune n'existaient pas encore ; et, en outre, elle ne pouvait pas se tenir debout, parce qu'il n'y avait pas assez de place dans la coquille. À force de chercher partout, elle finit par découvrir un escargot. Pour lui donner pouvoir, elle le plaça sous son bras, se coucha et dormit trois jours. Puis elle le laissa et, cherchant encore, trouva un second escargot plus gros que le premier, qu'elle traita de la même manière. Elle dit alors au premier : « pouvez-vous ouvrir un peu cette chambre, que nous puissions nous assoir ? » L'escargot dit oui et entrouvrit un peu la coquille. Alors Ancienne-Araignée prit cet escargot et, le plaçant devant la moitié ouest de la coquille, en fit la Lune. Il y eut alors un peu de lumière qui permit à Ancienne-Araignée de voir un gros ver ; sur sa demande, il entrouvrit un peu plus la coquille [NDR : l'escargot], et du corps de ce ver coulait une sueur salée qui, en se rassemblant dans la valve du bas, devint la mer. Enfin, il souleva très haut la valve supérieure qui devint le ciel. Alors Rigi, le ver, épuisé par ce grand effort, mourut. Puis Ancienne-Araignée fit le Soleil avec le second escargot et le plaça à côté de la valve inférieure, qui devint la terre. »

Pour paraphraser G.-H. Luquet, à qui l'on doit cette citation : Les mythes sont la forme originelle de la philosophie et les légendes la forme primitive du roman et de l'histoire.

Ethnologiquement vôtre

E.L.

Mon webmestre, grand philosophe devant l'éternel, me souffle que la voie lactée lui fait penser à une immense trace d'Escargot-Lune depuis qu'il me lit. L'ethnologie mène à tout, cher webmestre, même à s'occuper du biorythme des mollusques et des cervidés.