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samedi 21 juillet 2012

Focus sur le vestige de linteau du Cercle "Larrouturrou"

Focus sur le vestige de linteau du Cercle "Larrouturrou", photos tirées des notes de recherches de Juillet 2012.

Rappel :

Plus d'info sur ma théorie des mégalithes de Lascaux ici

Ouvrage cité et disponible en téléchargement : Fernand Niel à propos du Cercle de Sarsen (Stonehenge).
Stonehenge - Temple mysterieux de la préhistoire 

jeudi 5 juillet 2012

LES CERCLES D’OSSAU. LA PIERRE SOLSTICIALE DU PLATEAU DU BENOU. ADDENDUM DE JUILLET 2012 DES CARNETS DE RECHERCHE DE JUIN 2012 : LE SYMBOLE CIRCULAIRE.

LES CERCLES D’OSSAU.

LA PIERRE SOLSTICIALE DU PLATEAU DU BENOU.

ADDENDUM DE JUILLET 2012 DES CARNETS DE RECHERCHE DE JUIN 2012 : LE SYMBOLE CIRCULAIRE.



E.L.  Ethnologue. Photographe.

Mise en page : Le Webmaster

Carnets de recherche numéro "10 addendum"

Télécharger l'addendum de Juillet 2012

(perdus suite au piratage de mon ordinateur)
















Lire aussi :

LES CERCLES D’OSSAU. LA PIERRE SOLSTICIALE DU PLATEAU DU BENOU. CARNETS DE RECHERCHE JUIN 2012.

mardi 3 juillet 2012

Mégalithes et Cromlechs de Bescat et Dolmen de Buzy

Dans le cadre de mes recherches visuelles sur le positionement des mégalithes et des cromlechs par rapport aux sommets remarquables et à l'incidence des rayons du Soleil, voici une vidéo sur les Mégalithes et Cromlechs de Bescat et Dolmen de Buzy.

Mégalithe de Bescat
Mégalithe de Bescat

Vidéo indisponible, perdue suite au piratage de mon ordinateur.


Thèse

"Ma thèse audacieuse est que les villages de la Vallée d'Ossau répondent à un « urbanisme » déjà en germe au néolithique, en rapport avec des positions solaires remarquables - voire lunaires - dans l’axe d’observation du plateau du Bénou face au Sud.
Plusieurs champs doivent être observés et confirmés scientifiquement (astronomie, topographie, archéologie) et il ne s'agit là qu'une esquisse de départ, cependant mon intuition et de nombreuses heures d'observation, m'incitent à penser que je suis dans le juste.
Cette thèse et les présentes recherches corroborent les observations déjà effectuées sur d’autres sites en Angleterre ou en Écosse (voir plus haut) en faisant apparaître des lignes remarquables d’alignements à partir de triangle à base pythagoricienne, cependant ici, elle est révolutionnaire car elle met en avant un positionnement des villes-villages de la Vallée d’Ossau selon ces mêmes axes sur de larges distances.
Ma thèse tente à prouver - à confirmer pour certains -, que les habitants au néolithique [ NDA : voire du magdalénien] de la Vallée d’Ossau et des Vallée environnantes connaissaient la triangulation et le calcul astral, donc la mesure du temps à partir de la géographie sacrée du site.
Elle confirme aussi que les cromlechs d’Ossau peuvent être considérés comme le plus grand calculateur de positions astrales du monde en tant que fronton de mire Nord-Sud." (CF : http://cromlechs-ossau.blogspot.fr/2012/04/les-cercles-dossau-geographie-sacree.html )


E.L.

mardi 19 juin 2012

Le Roi-Magicien de James George Frazer

Les six points sous l'homme ithyphallique à tête d'oiseau pourraient indiquer le Solstice d'été après le passage de la sixième Nouvelle Lune.
 Cf : ma "vidéo pour les nuls" et ma théorie des Nouvelles Lunes















































jeudi 7 juin 2012

LE PALEO-MEGALITHIQUE. VERS UNE NOUVELLE LECTURE ETHNOGRAPHIQUE DE LASCAUX. CARNET DE RECHERCHE JUIN 2012.

LE PALEO-MEGALITHIQUE. VERS UNE NOUVELLE LECTURE ETHNOGRAPHIQUE DE LASCAUX.

CARNET DE RECHERCHE.

JUIN 2012.

E.L.  Ethnologue. Photographe.

Mise en page : Le Webmaster




Télecharger le PDF







"J'emets l'hypothèse que ces deux symboles, longtemps pris pour des "filets" sont la représentation de "monolithes" "veinés" et sûrement peints." E.L., 6 juin 2012.

"Les "blasons" sur lesquels marche la Vache Cosmique doivent être apréhendés  comme des ensemble mégalithiques peints correspondant à des périodes astronomiques précises. Il nous faut imaginer à l'Âge du Renne, des édifices mégalithiques peints marquant le rythme des saisons et les positions astrales, héritage culturel se transmettant à travers les époques, jusqu'au néolithique. CF : Stonehenge" E.L., 6 juin 2012.

mardi 5 juin 2012

Observation des derniers rayons du Soleil, 4 juin 2012.

Observation des derniers rayons du Soleil, 4 juin 2012.

Derniers rayons du Soleil sur le Plateau du Bénou (Cromlechs de Lous Couraus), le 4 juin 2012, vue sur le Turoun de la Técouère (vue de la Pierre Solsticiale) et sur le Rey.

Plus d'infos sur mes recherches sur la géographie sacrée du site ici.

Turoun de la Técouère éclairé par les derniers rayons du Soleil, le 4 juin 2012



Le Rey éclairé par les derniers rayons du Soleil dans l'alignement Est-Ouest du Turoun de la Técouère.

jeudi 31 mai 2012

LES CERCLES D’OSSAU. LA PIERRE SOLSTICIALE DU PLATEAU DU BENOU. CARNETS DE RECHERCHE JUIN 2012.

LES CERCLES D’OSSAU.

LA PIERRE SOLSTICIALE DU PLATEAU DU BENOU.

CARNETS DE RECHERCHE JUIN 2012.


E.L. Ethnologue. Photographe.

Mise en page : Le Webmaster

Carnets de recherche numéro 10



Télécharger

(perdus suite au piratage de mon ordinateur) 

mercredi 28 mars 2012

Le calendrier lunaire de Lascaux déchiffré : Astronomie préhistorique




Retranscription de l'article paru sur le Solarisine de Mars 2012.

Le calendrier lunaire de Lascaux déchiffré par E.L.

Nous sommes à Lascaux, en 2000.

Un "calendrier lunaire" semble être (enfin) authentifié sur une peinture pariétale. (voir les illustrations).

Elle montre 13 points noirs et un signe quadrangulaire.

Le scientifique Michael Rappenglueck croit qu'il s'agit d'un cycle de la moitié d'un mois lunaire ("It's half of the Moon's monthly cycle" déclare t-il dans la presse).

Faux.

Il n'a rien compris. Son interprétation est invalide.

Il s'explique le “carré vide” comme un "symbole probable" de la nouvelle Lune, ce qui est faux si on suit son interprétation linéaire de la lecture du calendrier, d'un "bas vers le haut" qu'il suppose, la nouvelle Lune n'arrivant pas régulièrement tous les 13 jours (!).

Ceux qui ont suivi ma démonstration vidéo sur le déchiffrage de la baguette d'Arudy, comprendront aisément qu'il s'agit d'une année lunaire et solaire avec ses 13 "passages lunaires" ou nouvelles Lunes, le signe quadrangulaire signifiant ici le Solstice d'hiver où le cycle reprendra, comme je l'ai expliqué dans mon carnet de recherche ou ma bande dessinée consultables sur mon site Internet.

“Il s'agit de 13 nouvelles Lunes, constituant une année lunaire d'un Solstice d'hiver à un autre, voilà ce que n'a pas compris Rappenglueck.”

“La notion de « point de bascule » que j'ai évoqué lors de mon déchiffrage de la baguette d'Arudy est très importante afin de bien comprendre le temps cyclique « naturel » des hommes du magdalénien.


Mon déchiffrage du calendrier lunaire de Lascaux confirme de manière exceptionnelle ma thèse à ce sujet.


Afin de bien faire comprendre simplement cette notion de cycle le mieux est d'évoquer la traduction allemande du mot « Solstice » soit sonnenwende : littéralement, moment où le Soleil redescend.


Ces événements remarquables que sont les Solstices, en plus des équinoxes, correspondent à des changements de cycles : les saisons.”


Le mouvement du temps cyclique "naturel" est symbolisé par la course du (des) cervidé(s) au dessus du calendrier, comme il est symbolisé par le bio-rythme des escargots sur la baguette d'Arudy déchiffrée par mes soins (voir les illustrations ci-dessous). Les hommes du magdalénien sont de redoutables chasseurs, les cycles naturels leurs sont connus, il en va de leur survie.

Si l'on compte six points noirs à partir du carré vide une trace rouge signale le sixième passage lunaire (passage lunaire du Solstice d'hiver + 6 passages lunaires = Solstice d'été) ; si on compte sept points noirs à partir de l'opposé du carré vide, nous avons la marque rouge au septième passage lunaire (le soleil redescend pour 6 passages lunaire jusqu'au Solstice d'hiver : 7 + 6 = 13).

Ici la marque rouge et les pattes du cerf sont un “point de bascule”, comme (G) sur la baguette d'Arudy déchiffrée.

À savoir : il y a deux "grosses saisons" au magdalénien dans cette partie de l'Europe.

Rappenglueck (à vos souhaits), manifestement peu au fait de l'ethnologie, de l'ethnographie et de l'importance de la notion de cycles, du Solstice - le Nouveau Soleil - nous livre une interprétation peu fiable, qu'il convenait de rétablir dans sa vérité ethnologique et anthropologique en ce début de printemps 2012.

Tout cela prouve encore une fois l'ingéniosité de nos ancêtres dans la notation du temps.

E.L., le défricheur du temps, pour Solarisine.

Télécharger l'article

vendredi 23 mars 2012

Le calendrier "lunaire" de Lascaux déchiffré par E.L.

Le calendrier "lunaire" de Lascaux déchiffré par E.L.

Nous sommes à Lascaux, en 2000. Un "calendrier lunaire" semble être (enfin) authentifié sur une peinture pariétale.

Voici l'image :



Elle montre 13 points noirs et un carré vide.

Le scientifique Michael Rappenglueck croit qu'il s'agit d'un cycle de la moitié d'un mois lunaire ("It's half of the Moon's monthly cycle" déclare t-il dans la presse).

Faux.

Il n'a rien compris. Son interprétation est invalide.

Il s'explique le carré vide comme un "symbole probable" de la nouvelle Lune, ce qui est faux si on suit son interprétation linéaire de la lecture du calendrier, d'un "bas vers le haut" qu'il suppose, la nouvelle Lune n'arrivant pas régulièrement tous les 13 jours (!).

Ceux qui ont suivi ma démonstration vidéo (voir ci-dessous) sur le déchiffrage de la baguette d'Arudy, comprendront aisément qu'il s'agit d'une année lunaire et solaire avec ses 13 "passages lunaires" ou nouvelles Lunes, le carré signifiant ici le Solstice d'hiver où le cycle reprendra comme je l'ai expliqué dans mon carnet de recherche ou ma bande dessinée.

Il s'agit de 13 nouvelles Lunes, constituant une année lunaire d'un Solstice d'hiver à un autre, voilà ce que n'a pas compris Rappenglueck.


Le mouvement du temps cyclique "naturel" est symbolisé par la course du (des) cervidé(s) au dessus du calendrier, comme il est symbolisé par le bio-rythme des escargots sur la baguette d'Arudy déchiffrée par mes soins. Les hommes du magdalénien sont de redoutables chasseurs, les cycles naturels leurs sont connus, il en va de leur survie.

Si l'on compte six points noirs à partir du carré vide une trace rouge signale le sixième passage lunaire (passage lunaire du Solstice d'hiver + 6 passages lunaires = Solstice d'été) ; si on compte sept points noirs à partir de l'opposé du carré vide, nous avons la marque rouge au septième passage lunaire (le soleil redescend pour 6 passages lunaire jusqu'au Solstice d'hiver - 7 + 6 = 13).

Ici la marque rouge et la marque jaune sont un point de bascule, comme (G) sur la baguette d'Arudy déchiffrée.

À savoir : il y a deux "grosses saisons" au magdalénien dans cette partie de l'Europe.

Rappenglueck (à vos souhaits), manifestement peu au fait de l'ethnologie, de l'ethnographie et de l'importance de la notion de cycles, du Solstice - le Nouveau Soleil - nous livre une interprétation peu fiable, qu'il convenait de rétablir dans sa vérité ethnologique et anthropologique en ce début de printemps 2012.

Tout cela prouve encore une fois l'ingéniosité de nos ancêtres dans la notation du temps.

E.L., le défricheur du temps...

La baguette d'Arudy, version complète :




La baguette d'Arudy, version courte :


mercredi 14 mars 2012

Soleil sur Stonehenge par Gérald S. Hawkins


Un extrait de Soleil sur Stonehenge par l'astrophysicien Gérald S. Hawkins, Éditions Copernic, 1977.

Nous décidâmes donc de passer aux corps célestes les plus évidents, et qui jouaient un rôle de divinités aux temps préhistoriques, le soleil et la lune. Les résultats furent extraordinaires. Les déclinaisons correspondaient de très près et avec une grande fréquence à des positions extrêmes du soleil – mais cela je m'y attendais – et de la lune – ce que je n'avais pas soupçonné. Ces alignements que nous avions repérés correspondaient, ou semblaient correspondre, aux déclinaisons des deux objets les plus remarquables du ciel. J'ajoute « semblaient », car à ce stade nous utilisons un programme de recherche préliminaire d'une relative précision céleste. Les alignements de pierres et les déclinaisons qu'ils avaient permis de calculer étaient aussi précis que le permettait la carte utilisée au départ, et nous n'avions pas de positions parfaitement précises du soleil et de la lune à l'époque de Stonehenge. Nous devions nous contenter d'approximation imparfaites, et pour vérifier des corrélations apparentes, il nous fallait les positions extrêmes précises du soleil et de la lune, 1500 ans avant notre ère. Nous avons alors introduit dans l'ordinateur les déclinaisons extrêmes actuelles du soleil et de la lune, pour savoir ce qu'elles étaient 1500 ans avant notre ère. Nous ajoutâmes au programme le calcul des directions de levers et de couchers du soleil et de la lune. Ignorant ce que les hommes de Stonehenge avaient pu choisir, il fallut choisir trois définitions :
1. apparition du soleil;
2. le disque solaire apparaît à moitié, selon son diamètre au-dessus de l'horizon;
3. la circonférence complète tangente à l'horizon.
Il existe encore 1° de différence entre 1 et 3. Ce n'est pas énorme, bien sûr, mais je voulais déterminer avec autant de précisions que possible ce que les hommes de Stonehenge avaient exactement choisis comme définition. Mais parlons maintenant de la lune. Nous avons vu que le soleil se déplace d'une position maximum au Nord en été, avec une déclinaison de +23°5, correspondant à -23°5 au Sud en hiver. Pour la pleine lune, c'est exactement le mouvement inverse. Et son mouvement relatif est plus compliqué que celui du soleil. Ce mouvement comporte deux maxima au nord et au sud. Dans un cycle de 18 années 220 jours, elle varie de sorte que ses déclinaisons nord et sud varient de 29° à 19° pour revenir à 29°. Il y a ainsi deux extrêmes, 29° et 19 °, nord et sud. Ce mouvement pendulaire relatif est composé par les effets combiné de l'inclinaison et de la précession de l'orbite, et ce n'est pas un phénomène facile à préciser en quelques mots. Même un astronome éprouve une certaine difficulté à voir clairement ce que cela représente. Contentons-nous de savoir que la lune à deux positions extrêmes contre une pour le soleil.
Il ne fallut à notre machine – l'ordinateur- que quelques secondes pour déterminer la position du soleil et de la lune en 1500 avant notre ère. Les déclinaisons étaient +29°0 et 18°7 pour la lune.
Un rapide examen montra que ces déclinaisons correspondaient de très près à celles déterminées par les alignements de Stonehenge.
Nous avons très soigneusement comparés ces chiffres. Aucun doute. Ces alignements bien connus et souvent reproduits avaient bien un rapport avec le soleil et la lune.
Bien sur, je m'attendais à une certaine relation entre Stonehenge et le soleil. Je ne m'attendais cependant pas à une liaison aussi précise et complète. Et je ne m'attendais pas non plus à ce que la liaison avec la lune fût également aussi complète.
À moins d'un degrés près, 12 des alignements de Stonehenge indiquaient selon les résultats de l'ordinateur, une position extrême du soleil. Et avec une précision d'un degré et demi, 12 de ces alignements montraient des positions extrêmes de la lune.
On voit qu'aucune position importante de Stonehenge n'échappe à cette règle : toutes font référence au soleil et à la lune. Ces positions indiquent souvent des alignements supplémentaires. Parmi les 12 points indiquant uniquement le lever et le coucher du soleil et de la lune, deux seulement – le coucher de la lune au solstice d'été à -29° et -19°- y échappent. (Les pierres qui compléteraient ces alignements devraient, par symétrie, se trouver près du trou d'Aubrey 28, mais cette zone au-delà du fossé, n'a pas encore été complètement explorée.)

Gérald S. Hawkins, Soleil sur Stonehenge, Éditions Copernic, 1977.

samedi 7 janvier 2012

L'Histoire du Béarn... en 9 pages !

 L' histoire du Béarn... en 9 pages !

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(extrait du livre de JB. Laborde : Précis d'histoire du Béarn)

" Le Béarn aux époques préhistoriques

Les plus anciennes traces de peuplement humain se manifestent dans les Pyrénées à la
fin de l'époque de la pierre taillée, à l'âge qu'on appelle du renne. Après la dernière
extension glaciaire, le climat restait froid et l'homme était obligé de chercher un abri dans  les grottes, très nombreuses le long de la bordure calcaire des Pyrénées. Les hommes  de ces cavernes étaient des chasseurs de rennes qui abondaient alors dans nos forêts et des pêcheurs. C’étaient aussi des sculpteurs, véritables ,artistes, qui burinaient, avec des pointes de silex, sur des fragments d'os ou sur des bois de renne, des figures d'animaux, des poissons, des plantes, des ornements divers. Les grottes des Espalungues, près de Lourdes, d'Espélugue, à Izeste, de St-Michel, à Arudy, ont fourni des spécimens remarquables de cet art dit magdalénien. " Source

Tumulus à Cromlechs du Plateau de Gers et... Stonehenge

Source (extrait du livre de JB. Laborde) : histoire du Béarn


Plan du site de Stonehenge (source : wikipédia)

mercredi 21 décembre 2011

Le plus grand calculateur solaire du monde et de l'histoire de l'humanité






Comme nous l'avons vu, la hache de cuivre de Gabas amène à nous interroger sur les civilisations les plus représentatives du chalcolithique, qui rappelons-le, n'est pas une « période » à part entière mais une technologie, un artisanat du cuivre, qui a cohabité avec la production en pierre et en os.

L'une de ces civilisations est surtout connue pour les mégalithes de Stonehenge, érigés entre -2300 et -1100, du néolithique à l'âge du bronze.

En 1977, dans Soleil sur Stonehenge, l'astronome Gérald Stanley Hawkins expose ses recherches au grand public : Stonehenge est un calculateur calendaire solaire et astral.

Certes massifs on peut se demander ce que sont les superbes monolithes de Stonhenge face au Pyrénées, faisant face plein sud aux cercles de Lous Courraus, ce panorama fantastique est certainement le plus grand calculateur solaire du monde et de l'histoire de l'humanité et logiquement bien antérieur à l'édification des mégalithes outre-manche, nous aurons l'occasion d'y revenir.

Contrairement aux zones de type plaine ou vallonnées, la zone de montagne possède ses propres mégalithes naturel, la montagne elle-même. Ainsi le recensement des mégalithes effectués par les archéologues (223 monuments en Vallée d'Ossau ! (1)), ne prend pas en compte ce qui saute aux yeux d'un ethnologue, votre serviteur en occurrence : le culte de la montagne ou la montagne comme summum mégalithique indépassable.


(1) Archéologie des Pyrénées Occidentales, Tome 19 – 2000.

E.L

La hache de Gabas

Reconstitution de la hache de cuivre d'Ötzi
On ne remerciera jamais assez les archéologues pour leur travail de terrain, en l'occurrence M. Badie.

C'est en parcourant l'excellente revue Archéologie des Pyrénées Occidentales et des Landes(1), et particulièrement une synthèse de Claude Blanc, que j'ai appris l'existence de la hache plate en cuivre de Gabas.

Comme nous le dit la revue : « Il s'agit d'une hache en cuivre au formes harmonieuses, bien conservée ». On y apprend aussi que « la véritable période d'expansion et d'anthropisation du milieu montagnard pyrénéen se situe entre 3300 et 2500 ans avant J-C., durant le Néolithique final. »

Pour repère chronologique, 3300 est la date à laquelle on situe la naissance d'Ötzi.

Nous savons qu'au Néolithique, au IIIème millénaire avant notre ère, la hache est l'objet emblématique du pouvoir.

Cette découverte apparaît comme un indice dans la Vallée d'Ossau : « une des vallées les plus riches en vestiges proto-historiques des Pyrénées occidentales françaises, Pays Basque compris », où les vestiges foisonnent pourtant.

(1) Tome 19-2000

E.L