"Le dolmen retrouve ses terres" titre La République des Pyrénées.
Une initiative qui va dans le bon sens, si l'on peut dire, mais pas trop... les services de la Mairie n'ayant pas respecté l'orientation Sud du dolmen lors de sa "reconstitution".
Félicitations au Maire tout de même pour cette action culturelle.
Lire l'article de la République des Pyrénées du 28 Janvier 2012.
Les Cercles d'Ossau - Le cercle Violaine et les cromlechs de la Vallée de Soussouéou, 10 janvier 2012.
" Dans mes carnets de recherche de Décembre 2011, je mettais en avant la forme triangulaire de la "géographie sacrée" du plateau du Bénou et de ses cercles de pierres servant de "frontons de mire", aujourd'hui nous sommes en quelque sorte au sommet du triangle, au plateau de Soussouéou, un autre plateau où l'on trouve le plus grand cercle de la Vallée d'ossau, baptisé "cercle Violaine". "
(extrait du livre de JB. Laborde : Précis d'histoire du Béarn)
" Le Béarn aux époques préhistoriques
Les plus anciennes traces de peuplement humain se manifestent dans les Pyrénées à la
fin de l'époque de la pierre taillée, à l'âge qu'on appelle du renne. Après la dernière
extension glaciaire, le climat restait froid et l'homme était obligé de chercher un abri dans les grottes, très nombreuses le long de la bordure calcaire des Pyrénées. Les hommes de ces cavernes étaient des chasseurs de rennes qui abondaient alors dans nos forêts et des pêcheurs. C’étaient aussi des sculpteurs, véritables ,artistes, qui burinaient, avec des pointes de silex, sur des fragments d'os ou sur des bois de renne, des figures d'animaux, des poissons, des plantes, des ornements divers. Les grottes des Espalungues, près de Lourdes, d'Espélugue, à Izeste, de St-Michel, à Arudy, ont fourni des spécimens remarquables de cet art dit magdalénien. " Source
Je suis toujours triste lorsque je quitte la Vallée d'Ossau, en arrivant à Rébénacq où une entreprise détruit la montagne pour du calcaire.
Les jours de beau temps, on peut voir les traces de poussière blanche sur la route, il s'agit du sang de la montagne en quelque sorte, à Rébénacq porte d'entrée de la Vallée d'Ossau on détruit ce que la Nature à mis des millénaires à créer à coups de TNT et de mines.
La dernière image que l'on garde de retour à Pau, c'est au détour d'un virage des machines qui pillent la montagne de nos ancêtres, si riche en vestige archéologiques et ne laissant que du néant à la place d'un magnifique patrimoine paysager.
Vision d'horreur.
Combien de montagne faudra t-il pour rassasier la cupidité des entrepreneurs et des autorités complices ?
Non loin de là, les grottes d'Arudy portent l'empreinte des hommes du Magdalénien (-13 000 – 10 000 avant notre ère).
Il n'aura donc fallu que quelques années pour détruire une montagne et laisser un trou béant aux générations futures.
Pour mémoire : à l'inventaire officiel de 1889, qui recense 43 chromlechs au plateau du Bénou, la route de Bilhères vers Marie-Blanque n'en laissera que 26 en 1966, les 17 autres ont été détruit sans ménagements. (source)
Pour bien commencer l'année, voici la dernière vidéo mise en ligne de ce qui s'avère être un triptyque.
Ma théorie des Cercles d'Ossau comme étant des "frontons de mire" d'un gigantesque calculateur solaire naturel, le plus grand du monde, prend de l'ampleur grace à ces nouvelles observations.
Vous trouverez aussi mes Carnets de recherche de décembre 2011 en ligne (merci Le Webmestre !).
Que le Soleil guide vos pas pour ce nouveau cycle !
