mardi 17 avril 2012

Les calendriers du magdalénien

Je m'appelle E.L., j'ai 33 ans, je suis ethnologue et je suis spécialiste des calendriers du magdalénien, en fait je suis le seul actuellement, j'ai en effet inventé mon métier et une discipline.

Je suis un chercheur indépendant, toutes mes recherches sont de ma poche, je ne reçois l'aide que de mon webmestre et tout est gratuit.

Je suis une sorte de «révolutionnaire culturel», avant moi, le premier calendrier prenant en compte la durée approximative de l'année était né en Égypte au environ de 4035, si l'on en croit les «encyclopédies universelles».

Après moi, ils sont nés plus de 10 00 ans avant cette date dans le sud ouest de la France, ce qui me vaut la haine du mégalo-paléographe de service du CNRS. En effet, les gens vont commencer à comprendre qu'on leur ment effrontément pour préserver la carrière de quelques égyptomaniaques.

Je suis historien de l'art de formation ( Université de Pau ), ce qui me donne un regard différent sur cette période.

Je suis un pragmatique et j'analyse concrètement ce que je vois.

Suite à de nombreuses heures d'observation, j'ai déchiffré deux calendriers, les premiers calendriers de l'humanité pour être exact.

Je ne me cache pas derrière un arsenal de mots compliqués et je propose des explications visuelles à mes recherches, c'est ce qui fait mon originalité.

Mes recherches se basent sur une conception cyclique du temps, telle que la conçoivent les peuples ayant gardés « l'alliance avec la nature »*.

Je ne pense pas par exemple que les fresques de Lascaux soient la représentation des constellations comme le suggérait Marcel Baudouin, avant que cette thèse ne soit reprise et popularisée par la chaine Arte.

Je ne suis pas non plus un adepte des déclinaisons chamaniques pour "expliquer" les peintures pariétales de la période.

Je propose donc aujourd'hui, après avoir déchiffré la baguette magdalénienne d'Arudy, mon déchiffrage de ce que je nomme le calendrier « lunaire » de Lascaux, en bande dessinée bilingue sous forme de carnet de recherche.


Bonne lecture et merci de votre attention.



E.L., "l'homme qui a déchiffré la baguette d'Arudy", 14 avril 2012.


(*) Pour reprendre le terme de l'ethno-botaniste Pierre Lieuthaghi.


Si vous avez des questions ou des remarques, n'hésitez pas à m'en faire part.

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