Je suis toujours triste lorsque je quitte la Vallée d'Ossau, en arrivant à Rébénacq où une entreprise détruit la montagne pour du calcaire.
Les jours de beau temps, on peut voir les traces de poussière blanche sur la route, il s'agit du sang de la montagne en quelque sorte, à Rébénacq porte d'entrée de la Vallée d'Ossau on détruit ce que la Nature à mis des millénaires à créer à coups de TNT et de mines.
La dernière image que l'on garde de retour à Pau, c'est au détour d'un virage des machines qui pillent la montagne de nos ancêtres, si riche en vestige archéologiques et ne laissant que du néant à la place d'un magnifique patrimoine paysager.
Vision d'horreur.
Combien de montagne faudra t-il pour rassasier la cupidité des entrepreneurs et des autorités complices ?
Non loin de là, les grottes d'Arudy portent l'empreinte des hommes du Magdalénien (-13 000 – 10 000 avant notre ère).
Il n'aura donc fallu que quelques années pour détruire une montagne et laisser un trou béant aux générations futures.
Pour mémoire : à l'inventaire officiel de 1889, qui recense 43 chromlechs au plateau du Bénou, la route de Bilhères vers Marie-Blanque n'en laissera que 26 en 1966, les 17 autres ont été détruit sans ménagements. (source)
E.L
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